jeudi 23 août 2018

Les tatoueurs ont une vie



Hé oui, c'est encore un coup de gueule!
On va finir par croire que j'ai mauvais caractère (c'est peut-être vrai, finalement).

Nous vivons dans la culture de l'immédiateté: grâce aux moyens de communication modernes, c'est comme si nous avions le droit d'avoir des réponses à nos questions sans souffrir le moindre délai.

Un exemple?

Dimanche passé, en début de soirée, je me trouvais chez un couple d'amis (que je salue au passage), avec un autre couple d'amis, et nous nous livrions à cette sympathique activité estivale qui consiste à faire griller des hamburgers et du lard mariné, en buvant de la bière.

Vers 19 heures, mon téléphone sonne, et, dans un stupide mouvement réflexe, je décroche.

- "Allo?"
- "Oui bonjour, je voudrais savoir à quelle heure vous fermez aujourd'hui?"
- "Bon, Louloute, on est dimanche soir tu sais, alors, à ton avis?"
- "Vous êtes fermés?"
- "Bien vu!"

Le même soir, à 23 heures, un gus me téléphone pour demander un rendez-vous pour le mercredi suivant...

Les moyens de communication modernes sont merveilleux: par mail, ou via la messagerie de Fesse-de-bouc, il est possible de contacter votre tante Gertrude, votre dentiste ou votre tatoueur, qui répondront lorsqu'ils seront réveillés...

Vous apprécieriez, vous, les coups de fil professionnels durant la nuit du dimanche?

Et bien nous non plus!
Pour les plus obtus, cela signifie que les tatoueurs sont des gens normaux, qui ont le plus souvent une femme (ou un mec), des gosses, bref, une vie en dehors du taf.

Quant à la photo qui illustre cet article, je sais, elle n'a rien à voir avec son contenu, mais j'avais envie de la mettre là.